Ariana De Mies, reine des humains.

Ariana De Mies


Nom : De Mies

Prénom : Ariana

Age : 21 ans

Rang : Reine des Humains. Magicienne.

Race : Humaine

Clan : Bien

Objets en votre possession : Un bâton magique.

Pouvoirs : La magie blanche ( magie qui puise ses ressources dans la lumière ) : sorts de guérison et attaques de lumière.

Description physique : Ariana est grande et mince. Elle a des cheveux sombres et longs légèrement violets. Ses yeux sont également de cette couleur. Elle est toujours habillée de voiles légers et de tenues courtes et presque dénudées, dans les nuances de violet à indigo, et ornées de broderies d'or ; Elle porte également des parures en or qui peuvent facilement indiquer qui elle est. Son élégance et sa tenue droite et digne sont digne d'une grande reine, elle-même représente ainsi parfaitement le peuple des humains, dont elle est issue.

Caractère : Ariana est d'un tempérament neutre et très calme : il est rare qu'elle se laisse aller à des crises de rage ou même de tristesse profonde. Elle sait se contenir dans beaucoup de situations, même les plus dangereuses. C'est cette stoïcité qui lui vaut une intelligence fameuse qui lui permet parfois de réussir à contrer ses adversaires sans difficultés particulières. C'est pourquoi, grande, belle et juste, elle sait faire la différence entre ses amis et ses ennemis ; elle a le tempérament d'une reine, qui maîtrise parfaitement son royaume.

Histoire : Même à présent, alors que j'ai réussi à réaliser ma vie comme le destin me l'avait offerte, que je suis là, à contempler mon royaume qui s'étale loin sous mes yeux, jusqu'aux terres de Paholainein, autrement dit le royaume des démons, mes pires ennemis... Je ne peux m'empêcher de me souvenir de mon enfance, et surtout d'un jour en particulier.

Un cri. Un bruit sourd. Une couleur sinistre. Un rire de haine. Des pleurs. Une enfant est morte. Pourquoi cette haine ?

Ce jour là était parfaitement normal. Ma mère et moi étions seules à la maisons quand j'entendis un bruit sourd qui fit trembler la maison. Aussitôt ma mère se précipita à la vitre et, livide, courut vers moi, m'entraîna à la cave et me fit entrer dans notre cachette de jeu. Mais déjà à mon âge - très jeune - je savais ce qu'il se passerait. Il y une minute, ou deux, de silence ; j'entendais mon coeur battre à une vitesse folle, puis la porte claqua, je crus entendre des bruits de pas - je me forçai à respirer - à cet instant un cri raisonna dans la maison, je sursautai. Plus rien. J'étais glacée de terreur : Ils avaient osé ! Je bondis hors de ma cachette, me précipitai à l'étage et m'arrêtai net, j'avais l'impression de marcher dans de l'eau... Non, du sang. J'étais plus morte que vive, mais ce qui acheva de me terrifier était une créature hideuse qui se tenait debout devant moi, un immense hache à la main, prêt à l'abattre sur le sol. La seule que je fis, ce fut de poser lourdement on regard sur le sien : ses yeux étaient rouge sang, mais je ne bronchai pas, puis sentant le sang couler à nouveau peu à peu dans mes veines, je me précipitai dehors, et courrai, courrai sans jeter un regard derrière moi.

Des années je vécu dans un village perdu et pauvre, oublié des humains eux-mêmes. Là, un vieil ermite, avec qui je m'étais liée d'amitié, m'enseigna la magie, ayant eu pitié de mon histoire tragique. C'est à cette époque que je rencontrai le roi, Rudolf.
C'était un jour sombre, il pleuvait, le brouillard avait envahi le village. Ce jour là, on m'appris qu'un groupe d'hommes était arrivé la veille et qu'ils semblerait qu'ils fussent des guerriers du roi rescapés d'une bataille. Je m'interrogeais pendant la journée, la pluie sur mes épaules. Je ne les vis de la journée. La nuit, des lumières brillaient au loin, sinistrement, à travers l'épais manteau qui entourait nos maisons. Les habitants furent alertés ; et, d'abord paniqués, je fus étonnée de les voir se préparer de manière ordonnée au combat. Lorsque les démons attaquèrent, nous nous défendîmes vaillamment, enfin, pas moi, car je savais à peine manier une arme et faire de la magie. Par chance, nos assaillants étaient peu nombreux et nous les eûmes vite abattus. Malgré cela, nous nous retrouvâmes avec une grande quantité de morts dans le village. Je remarquai avec tristesse que mon ami était mort parmi eux. C'est là que je vis les guerriers royaux apparaître : en effet, ils étaient blessés, mais quelque chose me marqua : l'un deux, j'en étais sure ne pouvait être que le roi. Un rugissement raisonna dans l'air,et une créature immense courut vers nous, ou plutôt lui, dans le but de l'occire. Je ne sais ce qui me pris mais instantanément je me saisis du bâton de magie qui gisait au pieds de mon ancien ami et sans comprendre de quelle force j'agissais, il en jaillit une boule lumineuse qui figea la créature et la fit exploser sur place.
Je suivis l'escorte qui devait accompagner le roi en sûreté dans sa ville. Alors que je me préparai à repartir, je fus surprise qu'il me convoqua au sein même de son palais. Je m'y rendis, intriguée. Là, il me tint à peu près ce discours :

- Quel est votre nom Mademoiselle ?

- Ariana Monseigneur, répondis-je agenouillée devant lui et sans oser lever le regard.

- Vous m'avez sauvée, continua t'il, je vous dois quelque chose, relevez vous...

Je me relevai et soudain mon regard croisa le sien. Je ne sais pourquoi, mais je m'épris aussitôt de cet homme. Par la suite je constatai que ce sentiment était réciproque

Voilà pourquoi je suis ici, voilà pourquoi je défends un royaume qui est le mie, dans l'intérêt de tous. Voilà pourquoi je suis une reine... La reine des humains, Ariane De Mies.